L’industrie des nouvelles technologies a longtemps été considérée comme un domaine réservé aux hommes. Certaines femmes cependant ont eu la volonté et le courage de se faire une place dans ce milieu et cela a eu l’air de plutôt bien leur réussir… Découvrez dix des ingénieures les plus importantes du monde, cerveaux féminins (et souvent féministes !) de la Silicon Valley.
Yoky Matsuoka
Connue pour ses travaux sur la robotique et la neuroscience, Yoky Matsuoka travaille aujourd’hui chez Nest, une entreprise de la Silicon Valley fondé par un ancien d’Apple et rachetée par Google. Dans le passé elle a notamment été à la tête du département d’innovation de Google et professeur à l’université de Washington.
Nadine Harik
Employée de Pinterest depuis 2012, elle y supervise les équipes Web. Ancienne de chez Google ou elle s’occupait des ads pour Youtube et Google Apps, elle précise toujours qu’elle est ingénieure à Pinterest pour que les gens n’imaginent pas qu’elle fait un métier plus féminin comme des ressources humaines ou de la communication.
Mauri Whalen
Vice-présidente d’Intel où elle travaille depuis pas moins de 18 ans, Mauri Whalen gère avec son équipe des projets d’Open Source. Elle a reçu deux fois l’Award du Intel Achievement dont une fois en 2014 pour avoir dirigé le développement d’un produit permettant aux applications Android de charger plus rapidement sur un les supports Intel.
Delfina Eberly
Delfina Eberly est à la tête des opérations du centre de données de Facebook, c’est-à-dire responsable de l’installation et de la maintenance des réseaux Facebook partout dans le monde. Ce sont les techniciens de son équipe qui s’assurent que les systèmes informatiques de Facebook sont assez performants pour contenir les milliards de photos, vidéos, conversations et statuts qu’ils supportent.
Merline Saintil
Merline Saintil supervise toutes les opérations d’ingénierie de Yahoo. Dans son évolution vers des produits plus tournés vers la technologie mobile, Yahoo a lancé le projet Yahoo Mobile & Emerging Products. C’est elle qui en a la charge.
Katie Hall
Imaginez que vous tenez une ampoule entre vos doigts et qu’elle s’allume sans être reliée à un câble, en utilisant l’électricité contenue dans l’atmosphère. Voilà le genre de projets quelque peu magiques sur lesquels travaille Katie Hall dans sa start-up WiTricity. Cette technologie utilise l’énergie des champs magnétiques pour créer de l’électricité, donc aucun danger de se faire électrocuter au simple contact de l’air !
Tal Rabin
Celle qui a résolu, durant ses études, une opération mathématique d’une complexité telle que les experts la jugeait insoluble travaille aujourd’hui à IBM sur de nouveaux systèmes de protection des données. Elle a reçu l’Award 2014 du Anita Borg Institute’s Women of Vision.
Jayshree Ullal
PDG de la société Arista Network qui fournit aux centres de bases de données des équipements très performants, elle s’est illustrée sur la scène informatique en augmentant drastiquement les profits de son entreprise.
Carolyn Duran
Elle est la femme la plus engagée de ce classement. Sa mission : mettre fin aux scandales des Blood Diamonds, ces composants électronique extraits de mines des régions ravagées de l’Afrique et récoltés dans des conditions de travail digne du temps de l’esclavage. Duran est à la tête du programme d’Intel visant à l’arrêt de l’utilisation de ces composants. Plutôt que de les supprimer, Intel a collaboré avec des mines au Congo pour faire cesser les traitements inhumains de leurs employés. Apres des années de travail, Intel produit enfin des appareils complétement débarrassés de ces composants. L’entreprise a rencontré plus de 80 compagnies minières dans pas moins de 21 pays, initiant un mouvement mondial d’approvisionnement responsable. Elle gère également une équipe qui veille à ce que les composants répondent aux lois internationales sur les minéraux.
Gwynne Shotwell
Shotwell est responsable des opérations pour une des compagnies les plus intéressantes du monde : SpaceX. SpaceX dessine, produit et envoie des fusées dans l’espace et passe des contrats avec la NASA. A terme, le but ultime de l’entreprise est de permettre à des gens de vivre… sur d’autres planètes !
Elles seraient encore nombreuses à mériter une place dans ce classement : Sarah Clatterduck, web développeuse à LinkedIn, Rachel Peterson, responsable écolo du centre de données de Facebook grand de 2 millions de mètres carrés, Avni Shah, directrice du développement de Google Chrome, etc. Toutes ont pour point commun leur passion pour des professions auxquelles la société ne les aurait pas forcément destinés. Elles nous prouvent que détermination et engouement sont les meilleures armes pour renverser les pseudos barrières socio-culturelles que nous avons érigées.
Août 14, 2014 - 11:06 PM
Plus que les grandes déclarations féministes, les quotas par ici où par là, voilà une réalité qui fait avancer les choses.