Les médecines considérées comme alternatives en France ne sont pas forcément appréciées de la même manière dans le reste du monde. Pratique médicale officielle depuis les années 2000 en Suisse par exemple, la chiropraxie devient une pratique reconnue en France en 2002. Catégorisée alternative au même titre que l’acupuncture et l’ostéopathie, la chiropraxie n’en reste pas moins une pratique plébiscitée par des Français à la recherche d’une médecine plus naturelle, qui tient compte de la complexité du corps dans sa globalité.
Des outils sous la main du chiropracteur
Contrairement à sa discipline cousine l’ostéopathie, la chiropraxie se pratique non seulement avec les mains mais aussi avec des outils extérieurs qui viennent compléter si besoin, la manipulation du patient. L’objectif est ici de réaliser des ajustements, c’est à dire une série de manœuvres permettant de remédier à certains troubles de l’appareil locomoteur, tels des syndromes douloureux et pertes de mobilités, par une activation de réflexes neurologiques. Le recours à un scanner ou bien à un IRM de la colonne vertébrale, centre névralgique du traitement chiropratique, peut être nécessaire pour aider le chiropracteur à établir un diagnostic clair sur l’état du patient.
Le chiropracteur s’appuie en effet sur les technologies scientifiques mises à sa disposition pour traiter les problématiques de chaque patient. Du torticolis à la hernie discale en passant par les céphalées, le spécialiste peut améliorer la qualité de vie des patients et optimiser sa guérison via une variété de recours qui viennent compléter son action manuelle.
Un matériel varié est en effet à la disposition du chiropracteur pour soulager les maux. La plus essentielle d’entre elles est la table chiropratique. Cette table optimisée pour cette pratique est adaptable de manière à permettre au spécialiste de réaliser ses ajustements efficacement. Mais d’autre tables mécaniquement assistées peuvent être utilisées. La table CoxⓇ, du nom de son inventeur, est utilisée par certains praticiens et se révèle être l’outil idéal pour remédier aux hernies discales et permettre la détente des muscles et des ligaments profonds du dos. La table Thompson, équipée de pièces mobiles à adapter selon les sections à mobiliser, est elle aussi sollicitée par les chiropracteurs.
Une science à la pointe de l’innovation
La démarche de médecine complémentaire dans laquelle s’inscrit la chiropraxie ne signifie pour autant pas que les nouvelles technologies n’y ont pas leur place. Des technologies de pointe sont en effet mises à contribution pour accentuer l’action chiropratique. Loin de réfuter toute forme de progrès médical, la pratique inclut en effet des méthodes innovantes et toujours plus adaptées aux problématiques rencontrées par les patients.
Sans utiliser de complément médicamenteux ou bien la chirurgie, la chiropraxie peut avoir recours à des technologies annexes comme le laser thérapeutique qui est connu pour ses propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et cicatrisantes afin de prendre en charge efficacement la douleur.
Dans un autre registre, un examen électromyographique peut être recommandé pour examiner le fonctionnement des nerfs périphériques et des muscles en étudiant leur activité électrique. Dans le même sens qu’une IRM, cet examen permet de rendre compte de l’état de santé concret du corps avant une intervention du chiropracteur qui, guidé par ces résultats, pourra ajuster efficacement et remédier à la douleur chez son patient ; ou référer son patient vers le thérapeute le plus approprié.
Toutes ces technologies peuvent être utilisées dans le cadre d’une thérapie chiropratique, en complément des soins prodigués par le chiropracteur. Le fait d’être considérée comme une médecine complémentaire n’empêche pas la chiropraxie d’être une médecine moderne, innovante et toujours au cœur des nouvelles problématiques rencontrées par les patients tout au long de leur vie. A l’écoute du corps et du patient dans sa globalité mais aussi adaptée à chaque cas, la chiropraxie constitue une thérapie complète mais aussi naturelle et proactive dans le domaine de l’innovation.
La chiropraxie dynamisée par son pôle de recherche en France
La chiropraxie reste une science à part entière, centrée sur l’activité de la colonne vertébrale. En conséquence, les connaissances en matière chiropratique se doivent d’être constamment alimentées par des recherches scientifiques et universitaires. C’est au sein de l’IFEC (Institut Franco-Européen de Chiropraxie) que les chercheurs analysent les techniques chiropratiques ainsi que les innovations qui vont permettre l’optimisation des pratiques. Ainsi, des nouvelles technologies sont utilisées tant dans l’entraînement des étudiants aux manipulations chiropratiques que dans la détermination d’un diagnostic chez le patient et l’évaluation de l’efficacité des ajustements sur le corps.
Les connaissances développées continuellement par le centre de recherche sont communiquées aux chiropracteurs exerçant quotidiennement dans toute la France et au niveau international. De cette manière, les praticiens ont accès aux dernières innovations et peuvent en faire profiter leurs patients dans une démarche rigoureusement encadrée et sécuritaire centrée sur leurs besoins.
